EDGAR DEGAS (1834-1917)

Hilaire Germain Edgar de Gas, dit Edgar Degas, né le 19 juillet 1834 à Paris et mort le 27 septembre 1917 dans la même ville, est un artiste peintre, graveur, sculpteur, photographe, naturaliste et impressionniste français.

Si Degas est un membre fondateur du groupe des impressionnistes1, son œuvre est si variée par ses thèmes et sa pratique qu'il ne les rejoint pas dans leurs traits les plus connus. Sa situation d’exception n’échappe pas aux critiques d’alors, souvent déstabilisés par son avant-gardisme, qui fait, encore aujourd’hui, l’objet de nombreux débats auprès des historiens d’art.

Edgar Degas était un aristocrate, fils d'Auguste de Gas, banquier3, et de Célestine Musson, une créole américaine de La Nouvelle-Orléans. Son grand-père maternel, Germain Musson, d'origine française, est né à Port-au-Prince (Haïti) et s'est installé à La Nouvelle-Orléans en 1810.


CEUX DE CHEZ NOUS - 1915 -1952

SACHA GUITRY (1885-1957)

« Je rêvais d'une encyclopédie nouvelle... ». Sacha Guitry a réuni, « selon ses goûts » les plus grandes personnalités de son temps. Il les filme « dans leurs attitudes les plus familières, c'est-à-dire au travail, chaque fois que cela fut possible ». On y voit André Antoine, Sarah Bernhardt, Edgar Degas, Henri Desfontaines, Jane Faber, Anatole France, Lucien Guitry, Octave Mirbeau, Claude Monet, Auguste Renoir avec à ses côtés son jeune fils Claude Renoir1, Henri-Robert, Auguste Rodin, Edmond Rostand, Camille Saint-Saëns. La version muette de 1915 durait 22 minutes. Elle était destinée à être projetée accompagnée d'une « causerie familiale faite par l'auteur, avec le concours de Charlotte Lysès ». En 1939, Guitry en fit une version sonorisée, avec commentaire, dans laquelle il ajouta les plans de son père Lucien Guitry qui ne figuraient pas dans la version de 1915. La version finale remaniée, en 1952, dure 44 minutes, avec des plans de Guitry dans son bureau, qui présente et qui commente, tournés par Frédéric Rossif.


Réalisateur & producteur : Sacha Guitry
Scénariste : Sacha Guitry
Participants : Edmond Rostand, Sarah Bernhardt, Anatole France, Auguste Rodin, Octave Mirbeau, Edgar Degas, Claude Renoir, Auguste Renoir, Claude Monet, Camille Saint-Saëns, Lucien Guitry, André-Paul Antoine.


DEGAS ET MOI - 2018

ARNAUD DES PALLIERES

En s'entourant de Michael Lonsdale et Bastien Vivès, Arnaud des Pallières consacre un court métrage à Edgar Degas qui mêle danse et dessin et lève le voile sur la part d'ombre de l'artiste.

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L'éblouissant Michaël Lonsdale interprète Edgar Degas âgé.

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Deux scènes du film d'Arnaud des Pallière.

FILM COMPLET

NOTRE AVIS

L’émotion est immédiate. Parce que le vieil homme, c’est l’immense et humble Michael Lonsdale, dans ce que l’on sait désormais être son dernier rôle au cinéma. Parce que malgré la couleur, il a l’air d’avoir été filmé à la naissance du cinéma. Enfin, parce que les tressautements de la pellicule et les variations de lumière accompagnent de façon troublante ses propres tremblements de vieillard — épousent ? soulignent ? redoublent ?… En même temps que l’émotion, revient subitement à l’esprit que des Pallières, pour inventif, intelligent et même retors qu’il ait toujours été, n’a jamais reculé devant la redondance, la trop grande évidence. C’est que l’essentiel, chez lui, réside dans le trop ; dans cet excès qui est un écart, au même titre que celui qu’il a creusé par ailleurs – de façon plus « traditionnellement moderne », si l’on ose dire – entre l’image et le son.
Un vieil homme, disions-nous. Et des cartons patiemment égrenés, résurgences de l’art ébouriffant de l’intertitre déployé par le cinéaste dans Diane Wellington et Poussières d’Amérique, à la croisée de la nécessité du récit et du suspense plastique, de la délivrance d’information et de la déflagration affective. Il s’agit de la visite d’un jeune artiste à son ancien maître Degas, qui est aussi – superposition encore, écart toujours – celle du cinéaste à son ami et acteur Michael Lonsdale. Ce dernier a pris de l’âge et de la barbe, ressemble plus que jamais à un vieux chien sage sorti d’un dessin animé japonais. C’est totalement Lonsdale, mais ce pourrait être Degas. La « reconstitution » se limite au costume porté par l’interprète ; son vieil appartement bourgeois fait illusion quelques secondes, mais à bien y regarder, rien n’a été fait pour gommer les traces du contemporain : on aperçoit même un numéro de portable sur un post-it. Et pourtant, puissance de la matière filmique, chimie picturale des couleurs, magie de l’incarnation : on s’y croit. Plus que dans n’importe quel film d’époque besogneux.
Les images sont muettes, mais on jurerait entendre le timbre aigu et suave, le ton réfléchi et gourmand du comédien, qui ne tardera pas à se manifester. Pour l’instant : des paroles sans son, des yeux embués de larmes et encore des cartons, simples et poignants, évoquant la dégénérescence de l’homme et de l’artiste, la mort du second semblant toujours précéder celle du premier, à qui elle offre un triste et impuissant sursis. On est ému, mais on commence à se demander si cet hommage au vieux maître, accompagné d’une variation dépressive sur une sonate de Schubert, tiendra la distance ; s’il ne risque pas de virer à la marche funèbre ou à l’entre-soi.

Survient alors une première coupure radicale : une longue séquence où un jeune artiste dessine les élèves d’un cours de danse — évocation de l’intérêt que porta Degas, à travers pastels, peintures et sculptures, aux danseuses de l’Opéra de Paris. Comme lors de la scène précédente, le passé et le présent se mêlent de façon troublante : on a parfois l’impression d’être vraiment au temps de Degas, avant d’être rappelé à la réalité par les piercings d’une danseuse, ou par les voitures traversant la place de l’Opéra.

Par la voix de Lonsdale, plus éraillée et traînante qu’on ne s’y attendait, le vieux maître se livre à un bilan de sa vie de professeur dans une lettre à un ancien apprenti. Après un propos leste sur son incapacité, désormais, à faire la cour à une danseuse – propos qui prendra une lourde signification un peu plus tard –, il s’excuse d’avoir pu être trop intransigeant au nom de l’art. Un lien se tisse avec la pratique de la danse, connue pour son extrême exigence, ses intraitables professeurs, sa quête de grâce et de légèreté au prix des meurtrissures du corps.

L’artiste est d’ailleurs incarné par Bastien Vivès, auteur de la bande-dessinée Polina, précisément située dans ce milieu-là. Mais le lien reste pour ainsi dire mental : ce n’est pas ce que des Pallières cherche à montrer. Échauffements, esquisses de mouvements… à rebours de cette tension entre l’effort et le résultat, c’est l’atmosphère de travail, les à-côtés de la création qui l’intéressent et qu’il capte.

La caméra donne à voir les gestes, la répétition à l’œuvre. Des Pallières malaxe la matière à l’aide de ralentis et d’accélérés aléatoires, obtenus à la prise de vue : il cherche, en un de ces dispositifs analogiques à la fois « idiots » et fertiles dont il a le secret, quelque chose qui s’approcherait de l’énergie du coup de fusain et de la qualité d’attention du dessinateur en action. Une nouvelle fois, pourtant, on commence à se demander si la séquence, à chercher ainsi la joliesse à toute force, presque en roue libre, n’atteindra pas vite ses limites. Mais cette fois-ci, la rupture se fait attendre. Lesdites limites sont non seulement atteintes, mais dépassées. Et c’est dans la longueur même, dans l’épuisement du dispositif qu’une gêne, un questionnement, finissent par s’insinuer.

Par « longueur », faut-il le préciser, on veut parler de quelques minutes seulement ; et par « épuisement », du temps qu’il faut à l’esprit pour passer d’un état à un autre. Des Pallières n’est pas Kechiche, et quand bien même il chercherait comme ce dernier à presser jusqu’à la dernière goutte, quoi qu’il en coûte, le jus d’une expérience sensuelle, le temps bref qui lui est imparti ne le lui permettrait pas. Mais Kechiche est avant tout un démiurge instinctif, presque un inconscient mû par le ça, tandis que des Pallières, pour le meilleur et pour le pire, est un intellectuel doté d’un sévère surmoi ; il vise autre chose, et le prix à payer semble lui importer. Vivès, quant à lui, se trouve avoir écrit et dessiné, après Polina, des romans graphiques très travaillés par le désir masculin hétérosexuel, tantôt délicatement troublants (Une sœur, Le Chemisier), tantôt outrageusement provocateurs (Les Melons de la colère, Petit Paul), toujours à deux doigts du malaise. Pas de véritable malaise ici, aucun regard déplacé. Mais la conscience aiguë et incontournable, une fois les fameuses limites dépassées et la fragile efficience du chromo émoussée, que face à nos yeux, des jeunes filles en tutus sont dirigées par un homme, dessinées par un homme et filmées par un homme.

Dialectique
En d’autres termes : le fameux male gaze est mis à nu. Sans auto-flagellation moralisante, sans même chercher à inventer un quelconque autre regard. D’une façon plus déroutante et ambiguë, sans doute roublarde et pourtant honnête : en questionnant en cours de route son dispositif, en assumant son geste au point de le rendre réflexif. En faisant tenir ensemble le cliché et sa critique, le kitsch dépassé de jeunes filles virevoltant à contre-jour sous une lumière mordorée et la puissance de portraits face caméra qui leur restituent en un quart de seconde leur singularité et leur statut d’individues.

Survient enfin la deuxième rupture, qui prolonge et acte ce décentrement du point de vue, ce pas vers la subjectivation de la femme-objet. Un pas qui n’est pas un basculement complet : la caméra suit une des élèves rentrer chez elle, mais de dos – c’est-à-dire sans épouser son regard, ni la personnaliser. Un peu comme « un homme » suivrait « une femme » dans la rue… L’instance narrative continue d’assumer son regard masculin. Mais dans le même temps, elle met en avant l’historicité de la condition des femmes en organisant la rencontre entre le passé et le présent : sur le dos de la jeune danseuse se projettent les mots d’une voix féminine lisant des extraits du journal qu’a tenu un modèle de Degas, évoquant d’abord sa pudeur à se mettre nue pour la première fois de sa vie devant un homme, puis le sévère sexisme et le furieux antisémitisme du bonhomme.

« Peut-on être un artiste sans cœur ? », se demandait Degas quelques minutes plus tôt. Hypocrisie ? Peut-être. Déni ? Sans doute. Complexité, assurément. En parallèle, on revoit Michael Lonsdale, errant cette fois dans la rue, hagard. On pourrait être tenté de voir dans cette dernière partie du film la simple affirmation qu’on peut avoir été à la fois un grand artiste et un salaud – pas un scoop, certes. Ce serait passer à côté de ce qui importe vraiment : moins l’affirmation en elle-même que la manière de lui donner corps par l’écoute de mots précis. Non tant l’idée selon laquelle il ne faudrait pas oublier la part d’ombre de Degas, mais ce que cela fait d’aimer l’artiste malgré celle-ci, et d’éprouver le choc d’intensités contradictoires : la bouleversante beauté du vieil homme suivie de son pathétique naufrage ; la douceur de ses excuses suivie de la virulence délirante de sa judéophobie et de sa misogynie.

La question de l’antisémitisme, qui, de Drancy Avenir à une saisissante réplique de Parc, hante depuis longtemps le cinéma de des Pallières, paraît ici moins centrale que celle du sexisme. Elle constitue pourtant, au-delà du choc, l’une de ces données avec lesquelles on doit composer pour admettre le multiple dans l’un. Il n’empêche : ce que le film questionne vraiment, c’est le rapport de l’homme (artiste, regardeur) aux femmes (modèles, objets). « Est-ce qu’un artiste est un homme ? » demande encore Degas dans la voix off. En acte, des Pallières répond par l’affirmative. Sans occulter que le sexisme n’empêcha pas Degas de manifester autre chose qu’un regard concupiscent ou méprisant sur les femmes, ni de capter, derrière les corps imprécis saisis en plein élan, dans des éclats de couleurs et de lumière, quelque chose de la singularité des modèles qu’il peignait. Mais sans balayer l’idée que ce sexisme devait bien être pour quelque chose, tout de même, dans son obsession pour les jeunes danseuses. Et sans oublier non plus que sa façon tyrannique de se comporter avec ses modèles n’était peut-être pas vraiment la condition nécessaire de la beauté de ses œuvres, et encore moins une donnée accessoire. Au-delà des querelles manichéennes et des questions mal posées sur « l’homme et l’artiste », il y a un écheveau tortueux à détisser, une irréductible et infinie dialectique (qui n’empêche pas de prendre position).

Comment faire tenir ensemble les circonstances parfois peu glorieuses de la création artistique et la beauté des œuvres, sans justifier les premières par la seconde ? Comment parler des artistes du passé à l’ère d’une conscience toujours accrue des formes de la domination, sans verser dans le révisionnisme ni se réfugier dans le déni ? Comment assumer son point de vue d’homme, sans s’en satisfaire ni s’en excuser ? Telles sont les questions mises à l’épreuve par des Pallières qui, en à peine vingt minutes, aura réussi à embrasser tout ensemble l’Histoire de l’Art, des représentations et de la domination, l’amour de l’art tel qu’il a été et la conscience politique des conditions qui l’ont rendu possible, la beauté de la vieillesse, le naufrage de la vieillesse, la beauté de la jeunesse, la vanité de la jeunesse, la beauté du regard de la vieillesse sur la jeunesse, la dégueulasserie du regard de la vieillesse sur la jeunesse, la beauté du regard de l’homme sur les femmes, la dégueulasserie du regard de l’homme sur les femmes…

Cette élégie lucide au vieux monde est décidément une ode bouillonnante à la complexité.


Réalisation : Arnaud des Pallières
Directrice de production : Camille Boulay
Montage son : Jean Mallet
Décorateur : Arsène Filliatreau
Costumes : Nina Avramovic
Mixage : Mélissa Petitjean
Assistant à la réalisation : Pierre de La Forest
Directeur de la photo : Jonathan Ricquebourg
Montage : Arnaud des Pallières
Assistante monteuse : Caroline Thuillier
Auteur de la musique : Martin Wheeler
Etalonnage : Christophe Bousquet

Michaël Lonsdale : Edgar Degas âgé
Bastien Vivès : Edager Degas jeune
Myana van Cuijlenborg : la jeune danseuse
Daniel Larrieu : le chorégraphe


Ferdinand Cheval.jpg      FERDINAND CHEVAL (1836-1924)

Joseph Ferdinand Cheval, plus connu sous le nom du facteur Cheval, né le 19 avril 1836 à Charmes-sur-l'Herbasse (Drôme) et mort le 19 août 1924 à Hauterives (Drôme), est un facteur français célèbre pour avoir passé 33 ans de sa vie à édifier un monument qu'il nomme le « Palais idéal » et huit années supplémentaires à bâtir son propre tombeau, tous deux considérés comme des chefs-d'œuvre d'architecture naïve.


L'INCROYABLE HISTOIRE DU FACTEUR CHEVAL -2018

NILS TAVERNIER (né en 1965)

Des lettres plein sa sacoche de facteur, Ferdinand Cheval (toujours appelé Joseph dans le film), homme simple et taciturne, fils de paysans drômois, bute contre une pierre d'achoppement. Il commence dès lors à imaginer un temple de la nature abreuvé par « deux sources de vie et de sagesse ». Malgré les épreuves de la vie, il trouvera le temps, la force et la volonté de réaliser son rêve de « Palais idéal », pierre par pierre, repérées lors des trente-trois kilomètres de sa tournée diurne autour de son village d'adoption, la petite cité d'Hauterives. À la nuit tombée, Ferdinand, qui a collecté ses cailloux, va construire son rêve de palais en poussant sa « fidèle » brouette pleine1, en dépit de la raillerie des gens du village, mais avec l'estime de son administration. Petit à petit, des gens venus des quatre coins de la France vont finir par reconnaître son talent.

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Jacques Gamblin interprète magnifiquement le rôle du facteur Cheval dans le beau film de Nils Tavernier.

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Une scène du film de Nils Tavernier.


BANDE-ANNONCE DU FILM

NOTRE AVIS ...

’Incroyable Histoire du facteur Cheval est de la trempe des films dit classiques dans leur forme mais d’une efficacité redoutable. Car ils sont portés par le souffle épique d’histoires hors du commun qui méritent d’être connues, reconnues, racontées et font parti d’un inconscient collectif fort et d’un patrimoine inestimable. Ce film retrace une histoire véritable absolument incroyable. Joseph Ferdinand Cheval était un être qui n’était pas en effet comme il le dit dans le film fait pour le monde, comme si il avait atterri à son époque mais faisait parti de tout autre chose. C’est un personnage Bigger Than Life que l’on a qualifié d’excentrique voir de fou tant son projet intriguait ou faisait peur à l’époque car suscitant l’incompréhension totale…

Le film pourrait être taxé de simple dans sa forme mais il n’en est rien. Car il représente avec pudeur et beaucoup de justesse le Facteur Cheval, un être atypique, taiseux qui suscitait l’interrogation de ses contemporains. Ce facteur effectuait 32 kilomètres par jour pour effectuer sa tournée environ 10h de marche et il enchainait sur 10 heures de travail quasi seul (maçonnerie, confection, architecture, manutention…) de la confection de ce Palais Idéal.

La narration se déploie en moments clés sur plus de 51 ans. Mais elle ne tombe pas dans l’écueil de montrer juste quelques moments importants et installe une ambiance cohérente et efficace. Car L’Incroyable Histoire du facteur Cheval, c’est une fresque cinématographique réussie comme on en voit peu. On sort de la salle avec le Facteur Cheval à nos côtés, on porte en nous sa trace comme gravé car il est inspirant et ce souffle respiratoire du cinéma nous accompagne.

Le film retrace l’aventure d’une vie entière, ce n’est pas une mince affaire et Nils Tavernier réussit là un tour de force avec ce film sur ce personnage hors du commun. L’histoire démarre au moment du décès de la première femme du facteur Cheval qui verra bons nombres de décès jalonner sa longue existence, il a vécu jusqu’à 88 ans. C’est sa seconde épouse qui lui donnera sa fille pour qui ce désir de construction du Palais Idéal naitra et se concrétisera. Le film romance peut-être et force certainement certains aspects de la personnalité du Facteur Cheval afin de les rendre plus intelligibles pour le spectateur…

Laetitia Casta trouve avec le personnage de la deuxième femme du Facteur ChevalPhilomène un de ses plus flamboyants rôles. Elle a acquis au fil de ses prestations au cinéma une véritable finesse de jeu qui fait plaisir à voir car elle aborde ce personnage avec beaucoup d’humilité. Elle forme un très beau duo avec Jacques Gamblin. Elle est vectrice de la parole que son mari n’arrive pas à rendre comme il voudrait. Elle est observatrice, bienveillante, aimante et le met en lumière. Le regard tendre qu’elle sait poser sur lui est très émouvant. Laetitia Casta met merveilleusement en valeur son partenaire et c’est beau à voir…

… Jacques Gamblin est véritablement un acteur absolument merveilleux qui n’a plus rien à prouver tant son talent qui irradie totalement l’écran. Il excelle à peindre sur le visage de son personnage tant d’émotions, de ressentis, de douleurs, de forces. Car le Facteur Cheval s’exprimait par ses actes et peu par ses mots. Jacques Gamblin par sa puissante interprétation laisse pantois le spectateur d’admiration. On pense aux peintures romantiques, son visage est un paysage émotionnel si bien exploité pour peindre cette histoire incroyable. Et lorsque la lumière se rallume dans la salle, on n’a qu’une envie : Recommander ce film et foncer à Hautes Rives afin de découvrir de nos yeux cette œuvre atypique extraordinaire qu’est le Palais Idéal du Facteur Cheval.


Réalisation : Nils Tavernier
Assistants réalisateurs : 1) Amandine Escoffier / 2) Hugo Fié / 3) Céline Campard
Scénario : Laurent Bertoni, Fanny Desmarès et Nils Tavernier
Décors : Jérémie Duchier
Storyboard : Loïc Fontimpe
Costumes : Thierry Delettre
Son : Thomas Pietrucci
Mixage : Fabien Devillers
Perchman : Yannick Blanquet
Montage son : Alexandre Fleurant
Directeur de la photographie et cadrage : Vincent Gallot4
Chef électricien : William Gally
Montage : Marion Monestier, assistant Samuel Fassi
Musique : Baptiste Colleu, Pierre Colleu

Jacques Gamblinn 3 : Ferdinand Cheval, dit « le facteur Cheval »n 4
Laetitia Casta2,6 : Philomène, sa femme13
Zélie Rixhon14 : Alice Cheval (sa fille)
Louka Petit Taborelli : Cyrille Cheval (son fils)
Delphine Lacheteau : Alice Cheval, fille de Cyrille Cheval (sa petite-fille)
Natacha Lindinger : Garance
Bernard Le Coq : Auguste
Florence Thomassin : Félicienne, une femme hostile à Cheval
Aurélien Wiik : Benjamin Lecœur
Alain Blazquez : Jean-Louis Revol


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Paul Cézanne, ou Paul Cezanne, né le 19 janvier 1839 à Aix-en-Provence et mort le 22 octobre 1906 dans la même ville, est un peintre français, membre, un temps, du mouvement impressionniste, et considéré comme le précurseur du post-impressionnisme et du cubisme. Par sa volonté de faire « du Poussin sur nature », il apparaît comme un continuateur de l'esprit classique français autant qu'un innovateur radical par l'utilisation de la géométrie dans les portraits, natures mortes et les nombreux paysages qu'il peint, d'Île-de-France et de Provence, particulièrement de la campagne d'Aix-en-Provence. Il a notamment réalisé une série de toiles ayant pour motif la montagne Sainte-Victoire. Il est considéré comme le « père de l'art moderne ».


CÉZANNE ET MOI

DANIELE THOMPSON

L'histoire de l'amitié et de la rupture entre Paul Cézanne et Émile Zola, tous deux natifs d'Aix-en-Provence. Le premier, peintre, fils de banquier, qui n'obtiendra qu'une reconnaissance relative de son vivant alors qu'il devient l'un des pères fondateurs de l'art moderne ; le deuxième, écrivain, orphelin de père immigré et de milieu modeste, qui devient chef de file du mouvement naturaliste dans la France tourmentée de la deuxième moitié du XIXème siècle.

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Guillaume Galienne joue (avec trop d'emphase) le rôle de Paul Cézanne.

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Deux scènes du film de Danièle Thompson.


Réalisation et scénario : Danièle Thompson
Musique : Éric Neveux
Décors : Michèle Abbé-Vannier
Costumes : Catherine Leterrier
Photographie : Jean-Marie Dreujou
Son : Nicolas Cantin, Alexandre Fleurant, Vincent Arnardi
Montage : Sylvie Landra
Production : Albert Koski

Guillaume Canet : Émile Zola
Guillaume Gallienne : Paul Cézanne
Sabine Azéma : Élisabeth Aubert, mère de Paul Cézanne
Alice Pol : Alexandrine Zola, épouse d'Émile Zola
Gérard Meylan : Louis Auguste Cézanne, père de Paul Cézanne
Pierre Yvon : Baptistin
Lucien Belves : Émile Zola enfant
Hugo Fernandez : Paul Cézanne enfant
Jérémy Nebot : Baptistin enfant
Freya Mavor : Jeanne Rozerot
Isabelle Candelier : la mère d'Émile Zola
Déborah François : Hortense Fiquet, épouse de Paul Cézanne
Nicolas Messica : Paul Cézanne fils
Laurent Stocker : Ambroise Vollard

BANDE-ANNONCE DU FILM


NOTRE AVIS ...

Voilà un beau projet, et une histoire mal connue et superbe (l’amitié d’enfance de Paul Cézanne et Emile Zola, qui semblait devoir tout endurer et se solda par un mystérieux éloignement à la fin de leur vie), à laquelle on aurait aimé pouvoir se donner sans réserve pendant les presque deux heures que dure Cézanne et moi. Qu’est-ce qui nous en éloigne donc ? Peut-être le montage impressionniste, dont les allers-retours entre les époques brouillent les correspondances plus qu’ils n’en génèrent, coupent les fils plus souvent qu’ils les nouent.

Peut-être cet enthousiasme constant avec lequel le film met en lumière les mille et une richesses de son sujet (l’amitié aux prises avec la rivalité artistique, ou amoureuse, les rapports compliqués des artistes aux femmes, la petite histoire des hommes dans la grande Histoire de l’art, la lecture entre les lignes d’un texte ou d’une toile…) sans que son papillonnage constant de l’un à l’autre lui permette de les développer vraiment. Peut-être enfin, plus simplement, l’accent du Sud dont Guillaume Gallienne accable son Cézanne façon Benoît Magimel dans la série télévisée « Marseille ».

Plus en retrait (c’est lui le discret du tandem), mais finalement plus intéressant dans son mystère, le Zola que s’invente Guillaume Canet est au film ce que son personnage est à l’ami cher : un phare, tour à tour trop loin et trop proche, à l’horizon d’un grand fourmillement de vie.

Quant à Cézanne et moi, il ressemble plus à Cézanne : peignant – parfois remarquablement, dans les fortes scènes de confrontation des deux artistes aux femmes et à leur parole de vérité, ou les beaux tableaux de groupe dans le brouhaha des salons ou les éclats d’un dîner mondain – puis lacérant et jetant sa toile pour en recommencer une autre.

Plus que d’impressionnisme, c’est peut-être d’art fragmentaire qu’il s’agit : un film fait de tous les morceaux des films qu’il aurait pu être, et que faute d’avoir voulu choisir, il n’est pas. Nous reste – et c’est en soi précieux – la gourmandise pour une époque, des hommes, des arts, des femmes, des toiles, des sons et des couleurs avec laquelle Danièle Thompson embrasse tout cela.


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Auguste Rodin (René François Auguste Rodin), né à Paris le 12 novembre 1840 et mort à Meudon le 17 novembre 19171, est l'un des plus importants sculpteurs français de la seconde moitié du xixe siècle, considéré comme un des pères de la sculpture moderne.

Héritier des siècles de l'humanisme, l'art réaliste de Rodin est un aboutissement, croisement de romantisme et d'impressionnisme dont la sculpture est modelée par la lutte entre la forme et la lumière.

La virilité de l'artiste, surnommé en son temps le « Bouc sacré », provoqua des drames semi-publics ou privés et est au centre d'une expression plastique de la sensualité, de l'érotisme, mais aussi de la douleur. Il fut le compagnon, une partie de sa vie, de la sculptrice Camille Claudel.

Par sa capacité de travail et d'organisation, Rodin laisse une œuvre hors norme, dont seul le musée Rodin de Paris détient le droit moral et inaliénable du sculpteur.


CEUX DE CHEZ NOUS - 1915 -1952

SACHA GUITRY (1885-1957)

« Je rêvais d'une encyclopédie nouvelle... ». Sacha Guitry a réuni, « selon ses goûts » les plus grandes personnalités de son temps. Il les filme « dans leurs attitudes les plus familières, c'est-à-dire au travail, chaque fois que cela fut possible ». On y voit André Antoine, Sarah Bernhardt, Edgar Degas, Henri Desfontaines, Jane Faber, Anatole France, Lucien Guitry, Octave Mirbeau, Claude Monet, Auguste Renoir avec à ses côtés son jeune fils Claude Renoir1, Henri-Robert, Auguste Rodin, Edmond Rostand, Camille Saint-Saëns. La version muette de 1915 durait 22 minutes. Elle était destinée à être projetée accompagnée d'une « causerie familiale faite par l'auteur, avec le concours de Charlotte Lysès ». En 1939, Guitry en fit une version sonorisée, avec commentaire, dans laquelle il ajouta les plans de son père Lucien Guitry qui ne figuraient pas dans la version de 1915. La version finale remaniée, en 1952, dure 44 minutes, avec des plans de Guitry dans son bureau, qui présente et qui commente, tournés par Frédéric Rossif.

FILM COMPLET


Réalisateur & producteur : Sacha Guitry
Scénariste : Sacha Guitry
Participants : Edmond Rostand, Sarah Bernhardt, Anatole France, Auguste Rodin, Octave Mirbeau, Edgar Degas, Claude Renoir, Auguste Renoir, Claude Monet, Camille Saint-Saëns, Lucien Guitry, André-Paul Antoine.


RODIN -2017

JACQUES DOILLON (né en 1944)

À Paris en 1880, le sculpteur Auguste Rodin, 40 ans, reçoit la reconnaissance de l'État français qui lui commande l’œuvre La Porte de l'Enfer, composée entre autres du Baiser et du Penseur. Alors qu'il vit avec son épouse Rose, il tombe amoureux de son élève la plus douée, Camille Claudel, qui devient son assistante puis sa maîtresse. Une passion folle et intense qui dura 10 ans et se termina par une rupture douloureuse. Rodin réalise après s'être séparé d'elle un portrait de Balzac, qui fait scandale et marque l'histoire de l'art.

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Vincent Lindon interprète avec conviction Auguste Rodin.

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Deux scènes du film de Jacques Doillon. Izia Higelin joue Camille Claudel.

BANDE-ANNONCE DU FILM


NOTRE AVIS ...

On veut bien croire Vincent Lindon quand il dit avoir eu du mal à sortir de son rôle tant sa précision est magistrale. Le film révèle l’acteur dominateur, torturé, autoritaire et déterminé, avec une barbe qu’il a laissé pousser pour l’occasion dans laquelle les mots se perdent parfois, et une virilité terriblement captivante. Izïa Higelin, déjà sublime et lumineuse dans ses précédents films, confirme son entrée dans le septième art avec une sensualité qui lui va bien. Le magnétisme entre les deux personnages et la poésie qui lie ces deux êtres est d’une beauté envoutante jusqu’au déchirement. La douceur de la voix d’Izia Higelin accompagne merveilleusement bien la force de Vincent Lindon qui forment un duo magnifique à l’écran. La délicatesse de leur amour et les étincelles de leurs querelles forment un tout exaltant que le réalisateur parvient à capturer avec justesse et beauté. Doillon donne très vite envie au spectateur de devenir Camille Claudel ou Auguste Rodin pour vivre cette osmose poétique qui, on le sait, a rempli le cœur de ces personnages pendant des années et inspiré leur art. Si chacun a pu être une source d’inspiration pour l’autre, le réalisateur là encore, met très bien en avant cette inspiration et le défilé des muses que Rodin aime pour quelques heures. Le film rend hommage à la beauté des femmes à travers celui rendu au sculpteur. Muses, femmes ou maîtresses, Rodin les a aimées et cela, le film nous le transmet. La minutie de Jacques Doillon est aussi grande que celle des gestes du sculpteur, qu’il saisit et sublime parfaitement. La poésie des mains et des lèvres qui s’aiment, le toucher de la glaise et du corps des femmes s’épousent très bien. La force des duos comme des couples reposent sur les oppositions et la complémentarité, ici, on assiste à une symbiose artistique et physique qui fait alterner ardeur et fureur. Autant de parallélismes que d’élégance qui nous charment.
On le sait depuis longtemps : la puissance de la création est incommensurable, mais qu’est ce qu’elle est belle quand elle est saisie et retransmise à sa juste valeur. Le soin particulier qu’apporte le réalisateur à mettre en image ce processus est admirable. Il est difficile d’embarquer et de faire ressentir au spectateur ce qui habite l’artiste, mais Doillon excelle ici dans cette tâche. Le rythme du film, que certains peuvent juger trop plat, entraîne totalement dans ce bal sentimental et poétique. La succession des séquences avec des fondus au noir rendent leur beauté aux plans-séquences qui permettent d’entrer dans la scène et plongent le regard du spectateur dans les yeux de l’artiste concentré et fougueux. Prendre le temps d’admirer la lumière et la composition amène à apprécier le film qui est sublime jusqu’aux moindres détails. On laisse peu à peu de côté l’aspect historique de ces deux personnages pour se laisser aller dans la valse intime des artistes. Le biopic est oublié à la faveur d’un drame sentimental.


Réalisation et scénario : Jacques Doillon
Assistant à la réalisation : Nicolas Guilleminot
Photographie : Christophe Beaucarne
Musique : Philippe Sarde

Vincent Lindon : Auguste Rodin
Izïa Higelin : Camille Claudel
Séverine Caneele : Rose Beuret, épouse de Rodin
Edward Akrout : Edward Steichen
Zina Esepciuc : Modèle Marianne
Olivia Baes : Gwen Mary John


Résultat de recherche d'images pour "BERTHE MORISOT"       BERTHE MORISOT (1841-1895)

Berthe Marie Pauline Morisot, née le 14 janvier 1841 à Bourges et morte le 2 mars 1895 à Paris 16e, est une artiste peintre française, membre fondateur et doyenne du mouvement d'avant-garde que fut l'Impressionnisme.

Elle est dans le groupe impressionniste, respectée par ses camarades et admirée. À sa table, se réunissent son beau-frère Édouard Manet qui est le plus mondain, Edgar Degas, le plus ombrageux, Pierre-Auguste Renoir, le plus sociable, et Claude Monet le plus indépendant du groupe. Stéphane Mallarmé l'introduit auprès de ses amis écrivains.


BERTHE MORISOT

CAROLINE CHAMPETIER (née en 1954)

Nous sommes en 1865, Berthe Morisot vit encore avec sa sœur Edma dans la maison familiale. Berthe ne rêve que de devenir peintre, alors que ses parents ont une tout autre idée de son avenir. Sa rencontre avec Édouard Manet va bouleverser son existence.

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Marine Delterme  joue magnifiquement le rôle de Berthe Morisot.

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Une scène du film de Caroline Champetier.


EXTRAIT DU FILM


NOTRE AVIS ...

Avant d'exposer en quoi ce film m'a déplu, je vais commencer par lui concéder certaines qualités : l'aspect historique est bien réalisé (costumes, décors, bien que ces derniers soient peu variés) ; les musiques sont globalement correctes ; il semble y avoir eu un effort de documentation sur la vie de Berthe Morisot. Mais le film souffre de nombreux défauts.

En termes de qualité cinématographique, "Berthe Morisot" reste dans les convenances, quitte à tomber dans le cliché. Les prises sont en effet convenues, certains plans m'ont même fait rire par leur maladresse (des zooms se voulant dramatiques notamment). Pas de grande originalité de ce côté-là, donc.

En conclusion, "Berthe Morisot" est un film à petit budget sans prétention, souvent maladroit, même si son intention de base n'était pas mauvaise. Je ne blâme pas les biopics en général. Néanmoins, si vous en voulez un qui vaille la peine, retranchez-vous plutôt sur "Beaumarchais l'insolent", d'Edouard Molinaro.


Réalisation : Caroline Champetier
D'après «'Manet, un rebelle en redingote'» de Beth Archer Brombert
Traduit en français par Jean-François Allain
Scénario : Sylvie Meyer et Philippe Lasry
Directrice littéraire : Johanne Rigoulot
Musique originale : Éric Demarsan

Marine Delterme : Berthe Morisot
Malik Zidi : Édouard Manet
Alice Butaud : Edma Morisot
Bérangère Bonvoisin : Cornélie Morisot
Patrick Descamps : Tiburce Morisot
François Dieuaide : Eugène Manet
Jeanne Gogny : Yves Morisot
Grégory Gadebois : Paul Durand-Ruel
Julien Balajas : Henri

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Affiche du film de Caroline Champetier.


Résultat de recherche d'images pour "RENOIR"        PIERRE-AUGUSTE RENOIR

Pierre-Auguste Renoir dit Auguste Renoir, né à Limoges (Haute-Vienne) le 25 février 1841 et mort au domaine des Collettes à Cagnes-sur-Mer le 3 décembre 1919, est l'un des plus célèbres peintres français.

Membre à part entière du groupe impressionniste, il évolue dans les années 1880 vers un style plus réaliste sous l'influence de Raphaël1. Il a été peintre de nus, de portraits, paysages, marines, natures mortes et scènes de genre. Il a aussi été pastelliste, graveur, lithographe, sculpteur et dessinateur.

Peintre figuratif plus intéressé par la peinture de portraits et de nus féminins que par celle des paysages, il a élaboré une façon de peindre originale, qui transcende ses premières influences (Fragonard, Courbet, Monet, puis la fresque italienne).

Pendant environ soixante ans, le peintre estime avoir réalisé à peu près quatre mille tableaux.


CEUX DE CHEZ NOUS - 1915 -1952

SACHA GUITRY (1885-1957)

Réalisateur & producteur : Sacha Guitry
Scénariste : Sacha Guitry
Participants : Edmond Rostand, Sarah Bernhardt, Anatole France, Auguste Rodin, Octave Mirbeau, Edgar Degas, Claude Renoir, Auguste Renoir, Claude Monet, Camille Saint-Saëns, Lucien Guitry, André-Paul Antoine.


RENOIR - 2012

GILLES BOURDOS

Le film raconte comment Andrée Heuschling, une jeune femme qui devient modèle du peintre impressionniste Auguste Renoir, est pour lui à la fin de sa vie une grande source d'inspiration par sa beauté plastique, alors qu'il souffre de graves rhumatismes déformants et d'une quasi paralysie des jambes. Andrée, dès son arrivée dans la grande maison du patriarche, trouble l'ordre domestique qui l'entoure. Elle suscite la jalousie des multiples bonnes qui prennent soin du vieux peintre et qui pensent qu'elle va « finir dans son lit », comme d'autres modèles qui l'ont précédée. Elle provoque également l'intérêt du fils d'Auguste, Jean Renoir, convalescent d'une blessure de la guerre 1914-1918. La fin du film montre comment elle entre dans une relation plus ou moins clandestine avec ce dernier et la présente, accessoirement, comme déclenchant sa carrière de cinéaste en étant la première actrice qui l'inspire.

L'admirable Michel Bouquet joue le rôle de Renoir âgé.

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Vincent Rottier joue Jean Renoir, le fils du peintre. Christaa Théret incarne le rôle de  Andrée Heushling, modèle du peintre.

BANDE-ANNONCE DU FILM


NOTRE AVIS

Femmes fleurs Pour le reste, ce n'est pas toujours simple, et parfois même un peu brouillon. Voulant conjuguer la vieillesse sans déclin du peintre avec la naissance indécise du cinéaste autour de leur muse commune, le film tend à négliger le fils au profit du père, ou le père au profit du fils, et peine à mener ces deux histoires de manière cohérente. Contrepoint sauvage à l'Eden, Christa Theret s'épuise parfois sur un texte moins brillant que les images auxquelles il se superpose, et sa forte énergie se perd.

Au bout du compte, la plus grande réussite de Renoir est moins dans le tableau que dans son cadre: cette nuée de femmes autour du peintre, dont les noms sont tus ou sans importance, qui se crêpent le chignon en cuisine et déploient pour lui seul des trésors infinis de patience, préparent son lit avec le soin que l'on dispense à un malade chéri entre tous, soignent ses mains douloureuses avec une délicatesse de getes presque artiste. Cadre exquis que ces femmes fleurs autour du dernier modèle de Renoir, Andrée la rose neuve, et de l'autre Renoir encore à naître, ployant comme toute chose sous la belle tyrannie du peintre.


Réalisation : Gilles Bourdos
Scénario : Gilles Bourdos, Michel Spinosa et Jérôme Tonnerre d'après Le Tableau amoureux de Jacques Renoir
Directeur de la photographie : Mark Lee Ping-Bin
Décors : Benoît Barouh
Costumes : Pascaline Chavanne
Exécution des tableaux de Renoir : Guy Ribes2,3,4
Son : François Waledisch
Musique : Alexandre Desplat

Michel Bouquet : Auguste Renoir
Christa Theret : Andrée Heuschling
Vincent Rottiers : Jean Renoir
Thomas Doret : Coco, le fils cadet d'Auguste
Laurent Poitrenaux : Pierre Renoir
Romane Bohringer : Gabrielle Renard, l'ancienne gouvernante
Michèle Gleizer : Mme Renoir
Carlo Brandt : Le docteur Pratt
Hélène Babu : Odette
Marion Lécrivain : Véra Sergine
Hervé Briaux : Ambroise Vollard


Résultat de recherche d'images pour "GAUGUIN"     PAUL GAUGUIN (1848-1903)


Paul Gauguin, né le 7 juin 1848 à Paris et mort le 8 mai 1903 à Atuona (Hiva Oa) aux îles Marquises, est un peintre postimpressionniste français.

Chef de file de l'École de Pont-Aven et inspirateur des nabis, il est considéré comme l'un des peintres français majeurs du xixe siècle, et l'un des plus importants précurseurs de l'art moderne avec Klimt, Cézanne, Munch, Seurat et van Gogh.


PAUL GAUGUIN - 1975

ROGER PIGAUT (1919-1989)

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Le grand Maurice Barrier interprète le grand Paul Gauguin.

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Deux scènes du feuilleton réalisé par Roger Pigaut.


GAUGUIN, LE LOUP DANS LE SOLEIL (OVIRI) - 1986

HENNING CARLSEN

1983, espérant trouver le succès à Paris, Paul Gauguin quitte Tahiti chargé de toiles de son bonheur Tahiti. Mais le public Parisien n'est pas au rendez-vous. Après l'échec de son exposition, Gauguin ne songe plus qu'à repartir dans so île enchanteresse. En attendant un héritage qui l'aidera à faire son voyage de retour, il renoue avec son passé: la vie de bohème, ses amis artistes et son ancienne maîtresse Judith, qui lui a donné un enfant. Il a le projet de fonder dans son île une colonie d'artistes. Mais sa peinture reste incomprise. Contraint de vendre ses tableaux à l'encan, abandonné de ses amis, ruiné, il repart seul pour son île de rêve..

Donald Sutherland campe Paul Gauguin.

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Une scène du film de Henning Carlsen.

EXTRAIT DU FILM

Réalisation : Henning Carlsen
Scénario : Jean-Claude Carrière et Henning Carlsen

Donald Sutherland : Paul Gauguin
Max von Sydow : August Strindberg
Jean Yanne : William Molard
Sofie Gråbøl : Judith Molard
Valeri Glandut : Annah
Fanny Bastien : Juliette Huet 

GAUGUIN (PARADISE FOUND) -2003

MARIO ANDRACCHIO (né en 1955)

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Après son père Donald, Kiefer Sutherland joue le rôle du peintre français.

EXTRAIT DU FILM

Réalisation : Mario Andreacchio

Kiefer Sutherland (V.F. : Marc Saez) : Paul Gauguin
Nastassja Kinski : Mette Gaugin
Alun Armstrong : Camille Pissarro
Thomas Heinze : Schuff
Chris Haywood : Arnaud
Nicholas Hope : Maurrin
Marco Andreacchio : Juggler

GAUGUIN : VOYAGE DE TAHITI - 2017

EDOUARD DELUC (né en 1970)

L'exil de Paul Gauguin en Polynésie française, une expérience de vie source de rencontres humaines et artistiques...


Résultat d’images pour VAN GOGH        VINCENT VAN GOGH (1853-1891)

Vincent Willem van Gogh né le 30 mars 1853 à Groot-Zundert, aux Pays-Bas, et mort le 29 juillet 1890 à Auvers-sur-Oise, en France, est un peintre et dessinateur néerlandais. Son œuvre pleine de naturalisme, inspirée par l'impressionnisme et le pointillisme, annonce le fauvisme et l'expressionnisme. Van Gogh grandit au sein d'une famille de l'ancienne bourgeoisie. Il tente d'abord de faire carrière comme marchand d'art chez Goupil & Cie. Cependant, refusant de voir l'art comme une marchandise, il est licencié. Il aspire alors à devenir pasteur, mais il échoue aux examens de théologie. À l'approche de 1880, il se tourne vers la peinture. Pendant ces années, il quitte les Pays-Bas pour la Belgique, puis s'établit en France. Vincent explore la peinture et le dessin à la fois en autodidacte et en suivant des cours. Passionné, il ne cesse d'enrichir sa culture picturale : il analyse le travail des peintres de l'époque, il visite les musées et les galeries d'art, il échange des idées avec ses amis peintres, il étudie les estampes japonaises, les gravures anglaises, etc. Sa peinture reflète ses recherches et l'étendue de ses connaissances artistiques. Toutefois, sa vie est parsemée de crises qui révèlent son instabilité mentale. L'une d'elles provoque son suicide, à l'âge de 37 ans.


LA VIE PASSIONNÉE DE VINCENT VAN GOGH (LUST FOR LIFE) - 1956

VINCENTE MINELLI

En 1878, Vincent Van Gogh quitte la Hollande pour la Belgique, où il découvre la misère des mineurs du Borinage. Il tente de les aider et en vient même à leur donner des biens appartenant à l'Église, suscitant l'agacement du clergé. Inquiet, son frère Théo le persuade de rentrer chez lui. Il commence alors à peindre, se brouille avec sa famille puis tombe amoureux de sa cousine Kay, qui le repousse.

Autoportrait au chapeau de paille 2 - Vincent Van Gogh | Peintures de van  gogh, Autoportrait, Van gogh Critique : La Vie passionnée de Vincent Van Gogh | Critique Film

Ressemblance extraordinaire entre le peintre et Kirk Douglas, son immense interprète.

La vie passionnée de Vincent Van Gogh - Critique Critique Bluray: La vie passionnée de Vincent Van Gogh | CINEDINGUE

Deux scène du film avec Anthony Quinn dans le rôle de Paul Gauguin.


BANDE-ANNONCE

NOTRE AVIS

A la forme épurée des versions réalisées sensiblement plus tard, respectivement en 1990 et ’91, par Robert Altman et Maurice Pialat précède ici une opulence esthétique savamment contenue. Celle-ci est plus représentative du cinéma hollywoodien des années ’50 que d’une volonté de surpasser la richesse de la palette de couleurs du peintre légendaire. D’ailleurs, le dispositif choisi pour permettre aux œuvres de Van Gogh d’être concrètement présentes au sein du film s’interdit à toute compétition interne. Les plans à part des tableaux les plus célèbres servent davantage à instaurer une mise en abîme ou plus exactement une séparation claire et nette entre ce que nous avons la chance de pouvoir admirer lors des expositions ambitieuses du maître et le supplice qu’a coûté à ce dernier la création de chacun de ses chefs-d’œuvre. En ce sens, le film de Vincente Minnelli est tout sauf une tentative d’explication du génie ignoré de son vivant. Il préfère creuser par de petites touches ingénieuses en direction de la biographie sans vernis artificiel d’un homme hanté par une mise en question perpétuelle. L’interprétation magistrale de Kirk Douglas est à l’image de ce projet de vulgarisation plus qu’honorable : l’acteur dresse le portrait nuancé d’un artiste incapable de tirer ne serait-ce que la plus infime satisfaction de son travail pourtant sublime.


Réalisation : Vincente Minnelli et George Cukor
Scénario : Norman Corwin d'après le livre de Irving Stone
Production : John Houseman et Jud Kinberg
Musique : Miklós Rózsa
Photographie : Russell Harlan et Freddie Young

Kirk Douglas (VF : Jacques Dacqmine) : Vincent van Gogh
Anthony Quinn (VF : Jean Clarieux) : Paul Gauguin
James Donald (VF : Renaud Mary) : Théo Van Gogh
Pamela Brown (VF : Nadine Alari) : Christine
Everett Sloane (VF : Henri Crémieux) : le docteur Gachet
David Bond (VF : René Arrieu) : Georges Seurat
Laurence Naismith : le docteur Bosman
Isobel Elsom (VF : Germaine Michel) : Madame Stricker
Niall MacGinnis (VF : André Bervil) : Joseph Roulin, le facteur
Jeanette Sterke (en) : Kee Vos
Noel Purcell (VF : Jacques Berlioz) : Anton Mauve

VINCENT ET THÉO (VINCENT & THEO) - 1990

ROBERT ALTMAN

En 1881, Vincent van Gogh est âgé de 28 ans. Il quitte sa famille pour se consacrer à la peinture. Il s'installe à Paris chez son frère Théodorus, dit Théo. Mais c'est une période sombre pour Vincent, rongé par l'alcoolisme, et en perpétuel conflit avec son ami Paul Gauguin. Ses rapports avec son frère sont également compliqués, même si Théo fait tout pour le soutenir.

Down On The Street: VINCENT & THEO. Robert ALTMAN. 1990. $$($)  


BANDE-ANNONCE

NOTRE AVIS

Dans les années 80 et 90, l'image du peintre maudit et notamment Van Gogh a inspiré pas mald e cinéastes dont Robert Altman. L'auteur américain évoque non seulement l'artiste mais aussi son frère, comme pour mieux mettre en relief l'aura artistique de Van Gogh. Le côté reconstitution paraît très très véridique, les décors, accessoires et costumes sont impressionnants à voir par contre les personnages font moins crédibles. On a par moments du mal à croire en ces personnalités exacerbées, leurs comportements en général sont trop névrosés cela est peut-être trop réaliste pour qu'on y croient à fond ? Certaines scènes sont brillamment filmées, comme par exemple celle dans le champ de tournesols, mais d'autres sont pesantes voir agaçantes.


Réalisateur : Robert Altman
Scénariste : Julian Mitchell
Assistant-réalisateur : Christian Faure
Photographie : Jean Lépine
Montage : Françoise Coispeau, Geraldine Peroni
Direction artistique : Dominique Douret1
Musique : Gabriel Yared

Tim Roth : Vincent van Gogh
Paul Rhys : Théodore van Gogh
Adrian Brine : l'oncle « Cent »
Jean-François Perrier : Léon Boussod
Vincent Vallier : René Valadon
Hans Kesting : Andries Bonger
Peter Tuinman : Anton Mauve
Marie Louise Stheins : Jet Mauve
Oda Spelbos : Ida
Jip Wijngaarden : Sien Hoornik
Anne Canovas : Marie

Résultat d’images pour csontvary kosztka tivadar TVADAR KOSZTKA CSONTVARY

Klimt.jpgGUSTAV KLIMT

Camille Claudel.jpgCAMILLE CLAUDEL

Résultat de recherche d'images pour "TOULOUSE LAUTREC"HENRI DE TOILOUSE-LAUTREC (1864-1901)

Résultat de recherche d'images pour "seraphine de senlis"SÉRAPHINE DE SENLIS (1864-1942)

ALFRED MUNNINGS (1878-1959)

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MAUD LEWIS (1903-1970)

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LOUIS WAIN

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Résultat de recherche d'images pour "jean michel basquiat"JEAN-MICHEL BASQUIAT

       LUCILLE GASS (1968-1995)

SHOW ROUGE DE LA CHAIR MOBILE

GILLES LUCAS (né en 1966)

L'itinéraire fulgurant d'une artiste-peintre sans concession qui a laissé une oeuvre forte et dérangeante.

Marina Watch (à droite) dans le rôle de Lucille Gass.

DISTRIBUTION DES RÔLES

S

Didier Sandre incarne Charles Gassman, le père de Lucille. Stephano Casseti joue le rôle d'Ugo Scasselli, galériste et premier amour de la jeune femme.

interprète Zoltan Valescu, Michel Vuillermoz joue le rôle de Claude Nerval.

 

Emanuele Giorgi incarne Fabio Levy et Stéphane Varupenne joue le rôle de Nicolas Vezzano.


J'espère que vous avez fait un excellent voyage ! Nous vous en proposons 5 autres, tout aussi riches et fertiles en découvertes, en cliquant sur le titre de chacun des sites ci-dessous :

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